Pensée aléatoire : L'IA expose qui sont les bons ingénieurs des mauvais. Tous les bons ingénieurs avec qui j'ai eu l'opportunité de travailler sont essentiellement de bons *rédacteurs de spécifications*. Ce que les gens appellent maintenant l'ingénierie contextuelle. Vous devez être capable d'écrire de bonnes spécifications, ou du moins avoir un très bon modèle mental du problème que vous résolvez, afin d'avoir un bon code. Posez de bonnes questions, comprenez les compromis, ayez de bons noms/abstractions, prévoyez les exigences futures, des choses comme ça. Le soi-disant "ingénieur 10x" est celui qui passe 80 % de son temps à réfléchir et à développer sa spécification, et 20 % à écrire du code. Ce ne sont pas les singes de code que vous voyez régulièrement dans les films. Donc, si ce qui précède est vrai, les ingénieurs déjà compétents seront des maîtres dans l'utilisation de l'IA, car l'ingénierie contextuelle, c'est juste écrire de bonnes spécifications. Cela va amplifier l'écart entre les bons et les mauvais performeurs. Les mauvais rédacteurs de spécifications créeront des déchets d'IA et des logiciels non maintenables. Une conséquence de cela (si ce qui précède est vrai) est que l'ingénierie logicielle en tant que profession ne disparaîtra probablement pas, elle se déplace simplement vers un accent plus explicite sur les spécifications et moins sur le code.