L’IA va transformer notre façon de penser les logiciels et façonner l’avenir des dépenses en cloud. La conférence téléphonique sur les résultats de Microsoft hier soir en était un bon exemple : Au rythme de croissance actuel, le segment du cloud intelligent (+25 % en glissement annuel) est en passe de dépasser celui des logiciels de productivité (+14 % en glissement annuel) au cours des prochains trimestres. Nous venons de publier un blog qui explique ce qui cause ce changement et où il va 👇

Avec l'IA, l'intelligence est en train d'être numérisée. Les modèles deviennent plus intelligents et plus capables, tandis qu'en même temps, les coûts chutent de plus de 98 % par an dans certains cas.

Le résultat est une explosion de la demande pour les tokens (et le calcul), répercutée par les hyperscalers et les startups natives de l'IA. Les outils de développement natifs de l'IA sont l'une des catégories de logiciels à la croissance la plus rapide jamais créées, avec plusieurs multipliant leur chiffre d'affaires par 10 en moins d'un an.

En fin de compte, nous pensons que l'IA transforme à la fois la manière dont les logiciels sont créés et, plus important encore, l'impact que ces logiciels peuvent avoir dans nos vies professionnelles et personnelles. Le résultat est une explosion de productivité, avec de fortes incitations à investir dans l'IA ou à risquer d'être laissés pour compte. Nous pensons que les plateformes qui permettent cette transition sont les mieux positionnées et continueront à gagner des parts de dépenses mondiales en logiciels.

Alors que les pessimistes supposent qu'une grande partie de la main-d'œuvre sera anéantie par l'IA, nous avons une vision différente : les gains de productivité grâce à l'IA entraîneront davantage d'investissements et plus d'opportunités. L'IA compensera la demande future de main-d'œuvre, et cette compensation se traduira par des investissements dans les logiciels (7 trillions de dollars est notre hypothèse médiane pour 2030). Plutôt qu'un taux de chômage de 20 %, nous pensons qu'il est plus probable que nous assistions à une réduction de 20 % des heures de travail moyennes. La même baisse des heures de travail, mais beaucoup plus optimiste pour l'humanité (et historiquement cohérente avec les innovations du passé).

Beaucoup de nuances bien sûr dans cette analyse, et les choses changent rapidement. Plongez dans le blog pour plus de détails :