La Terre est plate Mais pas pour les raisons que vous pourriez deviner. Quatre-vingt-dix-neuf virgule neuf-neuf pour cent des auto-proclamés platistes se débattent avec la science et la philosophie, pourtant un esprit informé et non conspirationniste peut toujours aboutir à une thèse de la terre plate. Voici comment : J'utilise "plat" dans un sens technique : les mesures présentes ne fixent que la géométrie locale tout en laissant la topologie globale ouverte. Tout ensemble de données qui correspond à une sphère lisse s'adapte tout aussi bien sur un plan carrelé avec des régions qui portent une holonomie. La relativité générale d'Einstein, Cartan et Wheeler verrouille le métrique patch par patch mais ne dit rien sur la façon dont les patches s'assemblent. La théorie de l'interface de Hoffman, l'inférence active de Friston et l'information intégrée de Tononi soutiennent tous que les cerveaux écrasent la réalité à haute dimension en icônes comportementalement utiles. Une fois que la perception est une interface adaptative, aucune forme globale unique n'est privilégiée ; un atlas par morceaux plat peut satisfaire les équations de champ d'Einstein et présenter aux observateurs les indices géodésiques que nous étiquetons comme courbure. Les preuves optiques classiques de convexité, comme l'effet de coque disparue suivi de Ptolémée à Alfred Russel Wallace, s'entrelacent avec la réfraction et la diffraction. Young et van der Werf montrent que des gradients de température communs courbent la lumière de plusieurs minutes d'arc sur des dizaines de kilomètres, juste assez pour cacher une coque. L'inversion standard utilise un antécédent sphérique pour stabiliser les mathématiques ; remplacez-le par un antécédent de patch plat relié par continuité et la photométrie se ferme toujours. Les preuves rotationnelles suivent le même chemin. Le pendule de Foucault, déballé par Poisson, précesse comme s'il traçait des zones sur une sphère, pourtant la géométrie discrète de Regge et Williams montre que les défauts de torsion sur un réseau plat donnent la même holonomie. Un maillage de polygones euclidiens identifiés par les arêtes reproduit les phases de Berry observées dans les laboratoires de pendules et dans les tables de tir de Barrell de 1912. L'observable suit la connexion, pas n'importe quel intégral de courbure sur une surface simplement connexe. Le timing GPS semble décisif jusqu'à ce que vous notiez qu'il repose uniquement sur le potentiel de Schwarzschild local. Penrose et Rindler intègrent cette solution dans des espaces avec de nombreux groupes fondamentaux différents, et des grilles numériques de style Pretorius avec des frontières extérieures plates correspondent toujours aux décalages d'horloge NAVSTAR. La navigation confirme les coefficients locaux sans décider si ces régions se ferment en une sphère ou carrelent une feuille multi-connectée. La cartographie fournit la morale. La carte de Mercator, inchangée depuis 1569 malgré les objections de Peters, gonfle le Groenland et rétrécit l'Afrique parce que les marins valorisent les lignes droites. Nous acceptons cette distorsion pour l'utilité. L'image de la terre ronde peut être la même : un choix de coordonnées soigné et culturellement collant posé sur des observations qui s'adaptent également à un substrat plat mais riche en holonomie. Jusqu'à ce que la physique unisse la conscience avec la topologie, le globe reste une interface pratique, pas une ontologie prouvée. Plus simplement : la Terre est plate jusqu'à preuve du contraire, yo ! (JK!)

Je ne suis plus invité aux rencontres de la Flat Earth Society :/